juillet 27, 2024

Le Sénégal doit immédiatement après ses élections législatives ouvrir un dialogue postélectoral pour restaurer la confiance entre acteurs politiques d’une part, et, d’autre part entre ces dernies et les populations, a recommandé, lundi à Dakar, la Plateforme de Veille des Femmes pour la Paix et la Sécurité « Ettu Jamm – Espace de paix », une structure qui a supervisé le scrutin.

“La plateforme recommande l’ouverture d’un dialogue postélectoral immédiat au lendemain du scrutin avec la mobilisation de tous les acteurs y compris ceux de la société civile ; la garantie aux citoyens l’expression de leur droit au vote et la poursuite de la sensibilisation pour un meilleur comportement citoyen”, écrit la plateforme “Ettu Jamm” dans une déclaration lue au cours d’une conférence de presse. Composée de plus de cinquante organisations féminines de la société civile, la structure déroule depuis 2012, conformément à ses missions, ses activités d’observation, de veille et de médiation.

Au cours des élections législatives organisées dimanche au Sénégal, la plateforme a déployé sur l’ensemble du territoire national 60 observatrices, 10 opérateurs et 20 journalistes formés sur les techniques d’observation et de monitoring électoral sensibles au genre et aux droits humains.
Selon Penda Seck Diouf, présidente nationale de la Plateforme de Veille des Femmes pour la Paix et la Sécurité « Ettu Jamm – Espace de paix », le dialogue postélectoral doit permettre de restaurer la confiance entre acteurs politiques et avec la société.

“Le dialogue, a-t-elle ajouté, doit permettre une avancée de la démocratie sénégalaise car, quels que soient les résultats, la situation est telle qu’il y a un impératif de dialogue. Ce dialogue doit être inclusif et participatif”.
Selon l’expert électoral, Dr Karim Diakité engagé par la plateforme pour ces élections législatives, les différentes causes des incidents enregistrés sont relatives à l’achat de conscience et au non respect des règles électorales.
“Pour les violences notées lors de ces élections, 30% sont physiques et 70% sont verbales. Les acteurs de ces violences sont les électeurs, le personnel des bureaux de vote, les forces de l’ordre”, a indiqué Dr Diakité.

APA

Coordination Ëtu Jamm

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